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Des promeneurs sur la place du village autrefois

Le nom de la commune

Anciens viviers à poissons du temps des romains

Origine romaine

La commune tirerait son nom des viviers romains (pièces d’eau où l’on élève des poissons).  Un des anciens viviers, désigné sous le nom de « mare » dans la mappe sarde de 1730, est actuellement connu sous le nom de « Serve », située derrière la ferme « Evêque » route des Essarts. Un autre vivier se trouvait à proximité de l’église, un troisième était vers le passage à niveau entre la voie ferrée et la colline des Mollières.

Dans un angle de la mairie, on trouve une pierre avec une inscription romaine.

En 1886, vers le Néplé, on découvrit des sarcophages, dont deux furent placés devant les anciens thermes à Aix les Bains.

Le Vivarum Romanorum, dont parlent les historiens a certainement encore bien des secrets…

Au Moyen-Âge

Vers 1130, notre village s’appelait « Ecclesia de Vivaris », la paroisse primitivement dédiée à Saint Vincent existait déjà au XIIème siècle, placée sous la dépendance du Prieuré bénédictin de St Pierre de Lémenc, filiale de l’abbaye d’Ainay à Lyon.

Sous le règne de Victor Amédée, roi de Sardaigne de 1773 à 1796 et duc de Savoie, la communauté du Viviers, en exécution de l’Edit du 19 décembre 1771 du noble Hyacinthe de Buttet de Tresserve, a été affranchie de tous droits féodaux dépendants de la seigneurie de Tresserve, pour le prix de 12 000 livres !

1956 : Passer de la commune de Le Viviers à Viviers-du-Lac

Peu de gens savent qu’avant 1956, la commune de Viviers-du-lac s’appelait encore « Le Viviers », avec une faute d’orthographe (si on peut dire) constituée d’un article au singulier précédant un nom au pluriel. Ce « s » rappelle les trois viviers à poissons évoqués plus haut.

En 1953 le conseil municipal demande d’ajouter « du lac » au nom de la commune.

Pour maintenir le « s » final qui lui donne sa physionomie traditionnelle, l’administration avait proposé trois solutions : soit d’adjonction de l’article pluriel ce qui aurait donné « les Viviers du lac », soit « Le Vivier-du-lac » avec la suppression du « s » final, soit la suppression de l’article pour avoir « Viviers du lac ». En 1955, dans sa délibération, le conseil municipal, à l’unanimité, considérant qu’il ne convient pas de supprimer le « s » final qui maintient son caractère authentique au nom de la commune, mais que d’autre part, l’adjonction de l’article « les » paraît inopportune en laissant supposer qu’il existe encore des viviers en exploitation, décide de s’arrêter sur la proposition « Viviers-du-lac ».  Désormais : « Le Viviers-du-lac » est donc une appellation erronée !

Avant 1955, Viviers-du-lac, qui était encore « Le Viviers », a connu le passage de hautes personnalités de l’Etat.

Visites présidentielles

En 1935, Albert Lebrun, alors président de la République a été chaleureusement accueilli à Viviers par la municipalité et la population. Après la libération, le général de Gaulle, qui n’était pas encore président de la République, s’est arrêté devant le monument aux morts.

Plus tard, d’une manière moins officielle, pendant plusieurs années, Gaston Monerville, président du Sénat, aimait faire en solitaire sa promenade à pied sur les bords du lac et traverser notre commune, pour se rendre à Tresserve par le chemin des Louves vers la colline des Mollières.

En 1955, René Coty, Président de la République  prit le train en gare de « Le Viviers » ; il fut surpris du « le » singulier précédant Viviers avec un « s » et en fit part au Maire, qui lui donna les explications souhaitées, en signalant les démarches entreprises pour enlever ce « le ». Ce qui fut fait la même année.

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